Con motivo del 14 de julio, Día Nacional de Francia, Pedro Monty y Alfonso Calvo presentan ‘Âme française’, un homenaje musical a la esencia y el espíritu de la ‘chanson française’.
Este proyecto, nacido de la admiración por la cultura francesa y su rica tradición musical, ofrece un recorrido sonoro por los paisajes, las emociones y los símbolos de Francia a través de 12 composiciones originales. Desde la nostalgia de ‘Sous le ciel de Paris’ hasta la fuerza poética de ‘Liberté, mon amour’, pasando por la delicadeza de ‘Champs de lavande’, el trabajo es un auténtico viaje por el alma francesa.
‘Âme française’ ha sido concebido como un tributo a la música que ha inspirado generaciones y sigue siendo un referente de belleza, resistencia y sensibilidad. Pedro Monty y Alfonso Calvo, en el marco del proyecto ‘The alchemists’, logran captar el sonido francés con un toque contemporáneo sin perder su esencia.
“Queríamos rendir homenaje a Francia, a su cultura, a sus canciones, a esa ‘âme’ que la hace única en el mundo”, explican. “Son 12 canciones para cerrar los ojos y viajar”, añaden.
Letras de las canciones
‘Sous le ciel de Paris’
Sous le ciel de Paris, nos rêves se tissent
Comme des étoiles filantes, dans l’ombre qui glisse,
Les pavés fredonnent des airs de jadis,
Et le vent du matin murmure un doux supplice.
Les toits gris s’embrasent aux reflets de l’aurore,
Tandis que les amants s’évadent encore,
Un violon discret soupire à mi-voix,
Dans les ruelles étroites où la nuit se noie.
Sous le ciel de Paris, les cœurs se confient,
Au rythme d’un refrain que le temps oublie,
Chaque étoile filante emporte un secret,
Un souhait fragile, un amour discret.
Le fleuve endormi veille sur les promesses,
Des mots effacés, des gestes en tendresse,
Un baiser volé, un regard sans détour,
Et l’écho d’un “je t’aime” qu’on jure pour toujours.
Sous le ciel de Paris, nos âmes dansent nues,
Au bal des souvenirs, des jours jamais perdus,
La ville s’illumine d’un rêve éphémère,
Et l’on chante encore, sans savoir quoi faire…
‘Vagues de Bretagne’
Couplet 1
Écoute le vent, il chante là-bas,
Sur les falaises où la brume s’en va,
Il porte en secret les mots des marins,
Et les soupirs des vieux chemins.
Refrain
Vagues de Bretagne, danse avec moi,
Sur les galets, les algues et le froid,
Sous chaque écume, un rêve se dessine,
Gravé dans l’âme des pierres marines.
Couplet 2
Les goélands crient des chansons perdues,
Aux ports endormis, aux coques nues,
Le granit parle quand la mer se retire,
Et murmure les noms qu’on ne peut dire…
Refrain
Vagues de Bretagne, danse avec moi,
Sur les galets, les algues et le froid,
Sous chaque écume, un rêve se dessine,
Gravé dans l’âme des pierres marines.
Pont
Dans le vent salé, le passé revient,
Des voiles fantômes glissent au matin…
Et les phares veillent, immobiles et fiers,
Comme des prières jetées dans la mer.
Refrain final
Vagues de Bretagne, berce mes pas,
Emporte mon cœur là où tu vas,
Écoute le vent, il t’ouvrira
Les secrets d’un monde qu’on ne voit pas…
‘Liberté, mon amour’
Couplet 1
Liberté, je t’écris, le cœur tout retourné,
Comme on écrit la nuit, à l’ombre d’un baiser,
À ce premier regard, fragile et lumineux,
Que j’avais cru perdu, dans un monde silencieux.
Refrain
Liberté, mon amour, reviens dans mes bras,
Comme un vent d’avril qui ne s’oublie pas.
Je t’ai cherchée partout, dans les cris, dans les pleurs,
Et te voilà enfin, battant dans mes couleurs.
Couplet 2
Tu marchais dans mes rêves, pieds nus sur les pavés,
Ton nom dans les grafitis, ton feu dans les forêts.
On t’avait enchaînée, on croyait t’effacer,
Mais ton souffle est plus fort que mille volontés.
Refrain
Liberté, mon amour, reviens dans mes bras,
Comme un chant d’espoir qu’on n’étouffera pas.
Tu fais danser les jours, éclater les douleurs,
Tu fais fleurir la vie, tu rallumes les cœurs.
Pont
Et même si l’on tremble, et même si l’on tombe,
Tu tiens nos âmes droites au milieu de la ronde.
Chaque lettre pour toi est un cri rallumé,
Une flamme éternelle qu’on ne peut consumer.
Dernier refrain
Liberté, mon amour, tu es là, tu es là,
Dans le chant des enfants, dans le choix que l’on a.
Je t’écris pour toujours, comme on crie un retour,
Liberté retrouvée, Liberté, mon amour…
‘Champs de lavande’
Dans le violet infini,
Je respire la paix,
Et le soleil du Midi
Chante en moi ses secrets.
Les cigales en chœur,
Sous le ciel sans nuage,
Font danser les fleurs
Au souffle du voyage.
Refrain
Ô champs de lavande,
Mer violette au vent,
Ton parfum m’attend
Comme un chant qu’on suspend.
Dans ton calme immense,
Je redeviens enfant…
Ô champs de lavande,
Tu es mon firmament.
Sous les pas endormis,
Le passé se repose,
Et le temps, ralenti,
S’enduit d’ombre et de rose.
Un berger sans voix
Regarde l’horizon,
Et son âme en émoi
S’égrène en chansons.
Refrain
Ô champs de lavande,
Mer violette au vent,
Ton parfum m’attend
Comme un chant qu’on suspend.
Dans ton calme immense,
Je redeviens enfant…
Ô champs de lavande,
Tu es mon firmament.
‘Les pierres ont une mémoire’
Couplet 1
Les pierres parlent dans le vent,
Murmu’rant des noms qu’on oublie.
Sous la mousse et le temps pesant,
Dorment des serments, des vies.
Refrain
Les pierres ont une mémoire,
Plus vaste que nos histoires,
Elles gardent dans le silence
Les soupirs, les cris, l’espérance.
Les pierres ont une mémoire,
Des siècles, des feux, des regards,
Et dans l’ombre elles murmurent encore
Les voix des amants, les voix des morts.
Couplet 2
Chaque fissure est un secret,
Un écho d’étreintes passées.
Dans la rosée qui disparaît
Un baiser reste gravé.
Refrain
Les pierres ont une mémoire,
Plus vaste que nos histoires,
Elles gardent dans le silence
Les soupirs, les cris, l’espérance.
Les pierres ont une mémoire,
Des siècles, des feux, des regards,
Et dans l’ombre elles murmurent encore
Les voix des amants, les voix des morts.
Pont
Sous les pas lents du pèlerin,
Sous l’automne et le jasmin,
Elles chantent sans faire de bruit,
L’amour, la guerre, la nuit…
Dernier refrain (modulé)
Les pierres ont une mémoire,
Même si le monde s’égare,
Elles portent, nobles et fidèles,
Les âmes liées à l’éternel.
‘Masques et visages’
Couplet 1
Sous le fard et les silences,
Dans l’éclat des faux semblants,
On avance en transparence,
Mais nos cœurs mentent souvent.
Pré-refrain
Un sourire comme un rempart,
Une larme qu’on égare…
Refrain
Qui sommes-nous derrière nos masques ?
Des rêves, des peurs, des vérités cachées…
Un regard, parfois, dévoile
Ce qu’on n’ose jamais nommer.
Masques et visages,
Le théâtre de nos âmes en cage.
Couplet 2
Par les mots que l’on maquille,
Par les gestes bien appris,
On s’efface, on se défile,
Mais l’ombre parle dans la nuit.
Pré-refrain
Écoute battre le silence,
C’est l’écho de l’espérance…
Refrain
Qui sommes-nous derrière nos masques ?
Des rêves, des peurs, des vérités cachées…
Un frisson trahit l’image,
Un soupir perce le secret.
Masques et visages,
Où finit le jeu ? Où commence l’hommage ?
Pont
Et si l’on tombait le voile,
Si l’on s’aimait sans costume,
Peut-être qu’en pleine étoile,
On verrait naître une plume…
Dernier refrain
Qui sommes-nous sans ces masques ?
Des âmes nues, des cœurs sans armure…
Dans l’abîme ou dans la grâce,
Brille parfois la vraie figure.
Masques et visages…
Le vrai nous… n’est qu’un mirage ?
‘Rouge comme le vin’
Couplet 1
Tes lèvres ont le goût du Bordeaux,
Profondes, chaudes, inoubliables…
Comme un serment dit tout là-haut
Sous les étoiles, impitoyables.
Refrain
Rouge comme le vin, ton baiser me chavire,
Il brûle mes silences, il allume mes désirs.
Un souffle, un soupir, et le monde s’éteint,
Quand ta bouche me parle… de rien.
Couplet 2
Tu verses en moi ton doux poison,
Un vin ancien, aux mille années.
Chaque mot, chaque frisson
Est un secret à deviner.
Refrain
Rouge comme le vin, ton baiser me chavire,
Il brûle mes silences, il allume mes désirs.
Un souffle, un soupir, et le monde s’éteint,
Quand ta bouche me parle… de rien.
Pont
Et dans le verre de la nuit,
Je bois ton ombre à l’infini.
Tu es la vigne et l’interdit,
Le feu caché sous l’embellie…
Dernier refrain
Rouge comme le vin, ton amour me délivre,
Il coule dans mes veines, il me garde ivre.
À l’aube ou demain, j’en veux encore un peu,
De ton Bordeaux… du goût des cieux.
‘Pluie d’été’
Sous la pluie d’été, je danse seule,
Libre et trempée d’espérance,
Le cœur léger, l’âme sans linceul,
Je goûte à l’instant, en silence.
Les gouttes caressent mes paupières,
Comme des perles d’un ciel ami,
Chaque éclat lave la poussière
Des vieux regrets et des ennuis.
Le vent m’enlace, tendre et fou,
Et l’air résonne de promesses,
Je tourne encore, pieds nus, partout,
En robe mouillée de tendresse.
Pas de passé, pas d’avenir,
Seulement ce présent qui m’effleure,
Un souffle chaud, un doux soupir,
Qui m’invite à vivre à toute heure.
Sous la pluie d’été, je renais,
Fille du ciel et de l’ondée,
Les chaînes tombent, et je sais
Que je suis vivante, égarée…
Mais belle dans ma délivrance,
Corps vibrant de vérité,
Sous la pluie d’été, je danse…
Libre et trempée d’éternité.
‘Les lumières de Montmartre’
Montmartre brille de mille feux,
Sous les pavés dansent les vœux,
Les toits s’embrasent au vent léger,
Et l’âme humaine vient s’y poser.
Refrain
Ô Montmartre, éclat de lumière,
Tes ruelles chantent les prières,
Des poètes fous, des cœurs battants,
Qui peignent la vie à contretemps.
Dans un bistrot, près de la place,
Un vieux piano pleure et enlace
Le chant d’un peintre un peu bohème
Qui cherche l’or dans un ‘je t’aime’.
Des silhouettes sur les escaliers,
Des rêves posés sur les chevalets,
Des voix qui tremblent sous les étoiles,
Des vies entières dans une toile.
Refrain
Ô Montmartre, éclat de lumière,
Tes ruelles chantent les prières,
Des poètes fous, des cœurs battants,
Qui peignent la vie à contretemps.
Au Sacré-Cœur, quand tombe le soir,
On entend battre mille espoirs,
Chaque lanterne, une confession,
Chaque regard, une chanson.
Montmartre brille de mille feux,
Et dans ses flammes dansent les vœux,
Les artistes y peignent sans fin,
L’âme du monde au creux d’un matin.
Dernier refrain
Ô Montmartre, veille sur nos âmes,
Toi qui transformes la peine en flammes,
Que ton éclat jamais ne s’éteigne,
Car tu es l’art, tu es le rêve, tu es le règne…
‘Lettre à un inconnu’
Je t’écris sans te connaître,
Mais mon cœur sait déjà ton nom,
Dans le silence de mes lettres,
Ta voix résonne à l’unisson.
Je ne sais rien de ton visage,
Ni la couleur de tes saisons,
Mais j’ai lu mille paysages
Dans l’écho doux de mes chansons.
Tu es peut-être une lumière,
Qui marche seule dans les rues,
Un rêve né d’une poussière,
Ou bien un souffle suspendu…
Je t’écris sans trop d’espoir,
Mais l’âme danse sous mes doigts,
Comme un secret dans le noir,
Qui cherche enfin à faire un pas.
Et si un jour, par un miracle,
Ces mots t’effleurent doucement,
Sache qu’ils franchissent les oracles
Pour t’aimer… silencieusement.
‘Respirer la Provence’
Couplet 1
Respire… le thym, la lavande,
Le vent chaud qui danse sur ta peau.
Sous le ciel où les cigales chantent,
Le cœur s’ouvre, tout devient plus beau.
Refrain
Respirer la Provence, c’est aimer lentement,
C’est goûter le silence entre deux soufflements.
C’est l’ombre des oliviers,
Le murmure des sentiers,
Un baiser du soleil sur le moment présent.
Couplet 2
Respire… les pierres pleines d’histoire,
Les fontaines au murmure ancien.
Les collines aux reflets d’ivoire,
Et les champs d’or jusqu’au lointain.
Refrain
Respirer la Provence, c’est aimer simplement,
C’est laisser les minutes couler comme le temps.
C’est le vin dans le verre,
Le pain chaud, la lumière,
Et la paix qui revient avec chaque instant.
Pont
Ferme les yeux… écoute le vent,
Il te raconte doucement
Des secrets bleus de lavande,
Et des rêves qu’on réapprend…
Dernier refrain (plus doux)
Respirer la Provence, c’est vivre autrement,
C’est sourire à la vie, tendrement, lentement…
Sous les cyprès en silence,
Naît une douce espérance…
Respire…
…la Provence.
‘Âme française’
Je suis l’âme française, douce et rebelle,
Un souffle ancien sous l’étoile nouvelle,
Je marche au vent, je chante en silence,
Avec l’élan fier de la Résistance.
Fragile et forte à la fois,
Je tremble et je tiens droit,
Dans le clair-obscur des jours,
Je tisse l’écho de l’amour.
Mes pas résonnent sur les pavés,
De Notre-Dame à l’aube levée,
J’ai le cœur bleu, blanc, carmin,
Et le vin rouge au creux des mains.
Je suis l’âme française, tendre et farouche,
Une flamme qui jamais ne s’effarouche,
Je pleure avec la voix des poètes,
Et ris au bord de mes tempêtes.
J’ai dans mes veines des refrains d’hier,
Des mots d’Aragon, du pain, la mer,
Je rêve encore de liberté,
Même quand tout semble s’effondrer.
Fragile et forte à la fois,
Je suis l’éclair sous le lilas,
Et dans les rues de Montmartre en fête,
Je suis l’amour… la chansonnette.
Je suis l’âme française, douce et rebelle,
Un peu cigale, un peu sentinelle…
Tant que mon chant pourra s’élancer,
La France ne cessera d’aimer.